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Le saviez-vous ? Pour réussir un transfert d’entreprise, le repreneur doit exploiter son talent et le cédant, pour sa part, doit transférer ses connaissances stratégiques.
Plusieurs étapes précèdent au choix du repreneur pour l’entreprise familiale :
Le cédant doit donc être en mesure de bien comprendre le contexte entourant le défi de l’entreprise afin de faire un choix éclairé concernant la relève. Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il n’existe pas de bon ou de mauvais repreneur. Or, on ne peut pas demander à un poisson de grimper à un arbre ou à un singe de nager. Pourquoi donc, dans ce cas, mettrait-on un repreneur dans un contexte qui ne fait pas briller son talent ? Peu importe la situation d’une entreprise familiale, qu’elle soit en crise ou à son apogée, un aspect peut révéler qu’un repreneur est à sa place : les étoiles dans ses yeux. Ces étoiles ne mentent pas : elles confirment que le repreneur est heureux. Or, ces étoiles ne sont pas apparues comme par magie : elles sont le résultat d’un sentiment d’accomplissement et d’engagement, sentiment qui naît lorsqu’un individu a enfin trouvé sa place. En effet, il s’avère impossible d’être heureux au travail sans être sur son X. La capacité d’un repreneur à relever les défis de l’entreprise dépend donc de l’adéquation entre son talent et le contexte de l’entreprise. Une plante d’ombre au soleil mourra, cela fait-il d’elle une mauvaise plante pour autant ? Certainement pas.
Le cédant a, pour sa part, déjà obtenu certains résultats : il a mis sur pied une entreprise que le repreneur veut maintenant racheter. Par contre, le défi consiste maintenant à transférer ses compétences stratégiques, c’est-à-dire à mettre ses intuitions en mots afin de les partager au repreneur. Le repreneur, quant à lui, obtiendra des résultats en bâtissant, au sein de son équipe, le même genre de confiance qui unissait les membres au cédant. Et cette confiance dépend, en grande partie, du regard que pose le cédant sur le repreneur. Si le cédant regarde le repreneur sans admiration dans les yeux, ce sera extrêmement difficile pour le repreneur de faire sa place. Les résultats au sein d’une entreprise familiale sont donc directement liés au travail d’équipe. Si la jeune génération gagne, l’entreprise perd. Si la sage génération gagne, l’entreprise perd. Si la sagesse est la mémoire de l’entreprise et honore sa culture, la jeunesse risque d’être plus créative quant au défi des ressources humaines : la rétention des employés. Ce qu’on souhaite au duo cédant/repreneur, c’est donc d’être curieux, de toujours vouloir apprendre de l’un et de l’autre. Et, surtout, de ne jamais perdre ces étoiles dans leurs yeux. C’est ce qui fera la différence quant aux résultats de l’entreprise. Dans le prochain billet de blogue, nous verrons comment la franchise et le respect sont essentiels au développement de la confiance relationnelle au sein du duo cédant/repreneur.
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